Plusieurs projets de Partenariat public-privé (PPP) de grande envergure vont bientôt être lancés.
Le Maroc dĂ©veloppe, dans le cadre du dĂ©veloppement des Ă©nergies renouvelables, un nouveau modèle en matière de dessalement de l’eau de mer afin d’assurer la sĂ©curitĂ© hydrique nationale, notamment en matière d’eau potable et d’irrigation.
La politique de dessalement a permis, grâce à la réalisation de 12 stations et du dessalement des eaux saumâtres d’atteindre actuellement une capacité globale de 179 millions m³/an prochainement consolidé par le lancement de nouvelles stations.
Les premières unités de dessalement et de déminéralisation ont été lancées dans les provinces du Sud, notamment à Boujdour (Sahara Occidental) où la première unité a été réalisée en 1976 par l’ONEE-Branche Eau.
Par la suite, d’autres petites et moyennes stations, à la fois de dessalement de l’eau de mer et de déminéralisation des eaux saumâtres ont été créées dont, entre autres, celles de Laâyoune, Tan-Tan, Tarfaya, El Hoceima.
Depuis, de nouvelle stations de dessalement ont Ă©tĂ© lancĂ©es en vue de diversifier les sources d’approvisionnement d’eau.
Ainsi, la station de Chtouka-Aït Baha, aux environs d’Agadir offre une capacité initiale de 275.000 m³/jour à raison d’un débit de 125.000 m³/jour pour les besoins en eau d’irrigation et 150.000 m³/jour pour l’eau potable du Grand Agadir.
Les stations de Safi et d’El Jadida, bientôt opérationnelles, ont été lancées dans le cadre du plan d’urgence de production d’eau potable par dessalement pour ces zones et pour subvenir aux besoins industriels de l’OCP.