À la Chambre de Commerce d’Agadir.
« Le film peint le portrait de Lola (Valerie Pachner), une jeune femme ambitieuse qui travaille de longues heures comme conseillère commerciale de haut-niveau. Sa routine de travail gravite autour de statistiques et de conversations avec ses clients, généralement des hommes, pour qui elle présente la façade parfaite. Sa seule relation intime semble être la liaison qu’elle entretient avec sa supérieure Elise (Marie Hörbiger), une autre femme d’affaires à l’apparence impeccable, attirante et dynamique.
Un matin, lorsque Lola reçoit un coup de téléphone d’une clinique psychiatrique à Vienne et apprend que sa soeur aînée a été hospitalisée, son monde est bouleversé. À mesure que l’histoire avance, on se rend compte que c’est sans doute un événement de son passé, en apparence insignifiant, qui a amené cette situation. La psychologie entière de Lola est en réalité fondée sur des bases très instables. Sa plus grande peur est que la maladie mentale de sa soeur Conny (Pia Hierzegger) soit héréditaire et puisse donc aussi la toucher. Elle est encore plus terrifiée face à la possibilité que les autres puissent la juger et la considérer comme affaiblie.
Kreutzer traite ici de plusieurs sujets importants, comme de la maladie mentale et de son statut dans la société, de même que le droit des femmes de poursuivre une carrière en étant aussi insouciantes que les hommes sont censés l’être – et le sentiment d’isolement qui peut s’ensuivre. «