🇧đŸ‡Ș-đŸ‡Č🇩-MRE : allĂšgement des procĂ©dures relatives aux mariage, divorce et naissance Ă  l’Ă©tranger

Pour les Marocains rĂ©sidents Ă  l’étranger (MRE), les procĂ©dures administratives concernant le mariage et le divorce prennent beaucoup de temps.

Selon l’Association nationale des adouls, «elles peuvent, en cas de divorce par exemple, s’étaler sur six Ă  sept ans alors qu’au Maroc, et depuis l’adoption du Code de la famille en 2004, un divorce peut ĂȘtre prononcĂ© au bout de six mois tout au plus».

Ce qui a poussé à la simplification de ces procédures au bénéfice des MRE.

En effet, une circulaire, signĂ©e conjointement par les ministĂšres de l’IntĂ©rieur, de la Justice, des Affaires Ă©trangĂšres et des Marocains rĂ©sidents Ă  l’étranger, a Ă©tĂ© adressĂ©e aux centres consulaires et missions diplomatiques, aux autoritĂ©s locales, prĂ©sidents des tribunaux de premiĂšre instance, aux procureurs gĂ©nĂ©raux, procureurs du Roi, ainsi qu’aux magistrats affectĂ©s auprĂšs des ambassades du Maroc.

Elle dispose de la déjudiciarisation des procédures administratives en matiÚre du Droit de la famille.

Les principaux apports du texte concernent principalement le divorce, le mariage et l’état civil.

En cas de divorce devant un tribunal étranger, les personnes concernées se doivent de faire reconnaßtre le jugement par la législation marocaine.

Une reconnaissance qui se fait auprĂšs des adouls selon la procĂ©dure d’exequatur qui retardait la dĂ©cision du divorce. Celui-ci peut ĂȘtre prononcĂ© au bout de six Ă  sept ans !

Aujourd’hui, la circulaire permet Ă  la lĂ©gislation nationale d’adopter les jugements de divorce prononcĂ©s par les tribunaux Ă©trangers sans exequatur.

Sauf si ces jugements portent sur des questions financiùres, notamment la dot, ou bien qu’ils soient en violation avec l’ordre public national.
Il est Ă  noter que cette dĂ©judiciarisation en faveur des MRE permet de recourir Ă  des divorces Ă  l’amiable et donc le dĂ©sengorgement des tribunaux.

En ce qui concerne le mariage, les Ă©poux peuvent dĂ©sormais Ă©tablir un avenant au contrat de mariage auprĂšs des services consulaires lorsque le pays d’accueil ne prĂ©voit pas la prĂ©sence de deux tĂ©moins musulmans.

Cet avenant est dĂ©posĂ© par l’un des deux Ă©poux auprĂšs des adouls et des chargĂ©s d’exĂ©cuter les fonctions adoulaires dans les services consulaires.

En vertu de cette circulaire, les adouls acceptent la copie de l’acte de mariage signĂ©, trois mois auparavant, conformĂ©ment aux mesures administratives du pays de rĂ©sidence.

Pour ce qui est de l’inscription de l’enfant nĂ© d’une mĂšre marocaine sur le Registre de l’état civil, l’acte de mariage n’est plus exigĂ©.

Ainsi, l’inscription peut se faire en l’absence d’acte de mariage tant qu’il y a une reconnaissance de paternitĂ© rĂ©pondant aux conditions Ă©tablies par le Code la famille.

C’est certain, pour l’Association nationale des adouls, cette circulaire allĂšge les procĂ©dures et rĂ©duit les dĂ©lais.

Source : Droit de la Famille : un allĂšgement des procĂ©dures en faveur des MRE – La Vie Ă©co

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