AprĂšs plus de dix ans de fermeture, le Koninklijk Museum voor Schone Kunsten Antwerpen (musĂ©e des Beaux-arts dâAnvers) rouvre enfin ses portes, restaurĂ©, agrandi, mais surtout profondĂ©ment repensĂ© dans sa relation aux publics.
Changer sans se dĂ©naturer, câĂ©tait le pari de la rĂ©novation entreprise par le musĂ©e des Beaux-arts dâAnvers (KMSKA).
Un pari rĂ©ussi, puisque le monumental Ă©difice construit Ă la fin du XIXe siĂšcle a su retrouver le bel ordonnancement dâorigine, et, simultanĂ©ment, sâouvrir Ă une expĂ©rience architecturale contemporaine.
Lâagence nĂ©erlandaise Kaan Architecten a en effet proposĂ© dâagrandir le musĂ©e en occupant tout le volume des cours intĂ©rieures, une extension invisible de lâextĂ©rieur, mais qui joue Ă lâintĂ©rieur une partition en rupture radicale avec les espaces historiques.
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Action et contemplation
NĂ©anmoins, la rĂ©novation dâun musĂ©e ne se rĂ©sume pas Ă un simple projet architectural.
Cela implique aussi une profonde rĂ©flexion sur ce que reprĂ©sente une telle institution aujourdâhui, son rĂŽle dans la sociĂ©tĂ©, sa capacitĂ© Ă transmettre un savoir et Ă Ă©veiller les sensibilitĂ©s.
Elle suppose aussi de connaĂźtre ses publics et, peut-ĂȘtre, de se mettre Ă lâĂ©coute de ses attentes, de ses envies.
Une nĂ©cessitĂ© dans une ville multiculturelle comme Anvers, oĂč plus de la moitiĂ© de la population est dâorigine Ă©trangĂšre.
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Source : Le nouveau musĂ©e des beaux-arts d’Anvers rĂ©veille notre imagination