🇧đŸ‡Ș-Bruxelles : vitraux et transmission du savoir-faire

CrĂ©atrice de vitraux depuis plus de 50 ans, Marcelle Majerus-Nizet jongle avec les diffĂ©rentes couleurs. À l’image de ses Ɠuvres, cette artisane brille de mille feux.

Art ancien, art nouveau, ou encore art contemporain, l’Ɠuvre de Marcelle et de son mari est un rĂ©el voyage dans le temps. Et pour le continuer, l’artisane ne fait pas que crĂ©er et restaurer. Elle forme Ă©galement les futurs vitraillistes pour faire perdurer cet art.
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Avez-vous dĂ©jĂ  mangĂ© au Comme chez Soi ? Alors vous avez certainement dĂ©jĂ  vu les vitraux d’art de Pierre Majerus.

Et il y a aussi des vitraux de sa main dans le Hilton et le Royal Windsor et la basilique de Koekelberg.

Tout est encore conçu Ă  la main dans les ateliers de Pierre Majerus sur l’Avenue de la Chasse Ă  Bruxelles.

Depuis la mort de Pierre Majerus, son épouse, Marcelle Nizet, conçoit les vitraux :

« Je fais tous les dessins moi-mĂȘme, puis je mets toutes les informations dans l’ordinateur
pour voir le résultat.

Et dĂšs que le client donne son accord, nous pouvons commencer Ă  faire les fenĂȘtres en vitraux d’art. Le dernier dĂ©tail est fait Ă  la main.

Le verre est d’abord dĂ©coupĂ© Ă  la main.

Nous avons du verre dans toutes les couleurs possibles. Et cette couleur est vraiment dans la masse. Nous pouvons peindre de petites décorations dessus, mais nous devons ensuite le cuire à six cents degrés.

Nous assemblons ensuite les morceaux de verre taillĂ© piĂšce par piĂšce dans une armature en plomb que nous fabriquons Ă©galement. Et ce n’est pas coulĂ© comme beaucoup de gens le pensent. Nous
soudons des tiges de plomb dans une fenĂȘtre pleine.

Ensuite, nous fixons les vitraux avec du mastic ou de l’huile de lin. Ensuite, nous nettoyons tout avec de la sciure de bois, puis de nouveau avec de la craie », explique Marcelle Nizet.

Il y a une ambiance agréable dans le studio.

Des ouvriers réalisent les vitraux dessinés par Marcelle Nizet. Lucien Dognaux travaille en studio depuis 29 ans.

« En plus de nos propres conceptions, nous faisons Ă©galement beaucoup de restaurations. Par exemple, nous devons remplacer les fenĂȘtres fĂȘlĂ©es. Ce n’est pas facile, car nous devons retrouver les couleurs d’origine », explique Dognaux.

Tout l’atelier a Ă©tĂ© fondĂ© par un seul homme : Pierre Majerus. « C’Ă©tait un vrai artiste, trĂšs agrĂ©able Ă  cĂŽtoyer. Un homme vif avec beaucoup d’humour. les dessins de sa femme, Marcelle Nizet, d’autres artistes donnent parfois aussi des idĂ©es. »

« M. et Mme Majerus avaient chacun leur style. Je vois certes une diffĂ©rence de couleurs, mais c’est difficile de mettre des mots sur cette diffĂ©rence », explique Lucien Dognaux.

En plus des vitraux, Pierre Majerus a également conçu des peintures sur verre, aquarelle, huile et crayons.

« Mon mari a Ă©tĂ© trĂšs fortement influencĂ© par le peintre Picasso. Il a fait des dessins figuratifs et semi-figuratifs. Mais les formes et les symboles non figuratifs sont Ă©galement trĂšs courants dans ses vitraux et ses peintures. Il lui suffisait d’avoir une idĂ©e. Votre idĂ©e. Et puis il a interprĂ©tĂ© ça. Puis il a conçu des vitraux.

Traduit l'article "Weduwe Pierre Majerus zet glasramenzaak voort"

Source : Vitrailliste depuis plus de 50 ans Ă  Bruxelles, Marcelle Majerus-Nizet aspire Ă  transmettre son savoir-faire – rtbf.be

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