Plus d’un cinquième de pays à haut risque ont été confrontés à des risques d’invasion des acridiens (tels que sauterelles ou criquets) entre 1985 et 2020, dominés par des vents ou des inondations simultanés.
Les criquets individuels sont plus susceptibles d’infester les zones arides frappées par des pluies extrêmes.
Le réchauffement climatique entraînera une augmentation généralisée des infestations acridiennes.
Les criquets pèlerins ( Schistocerca gregaria ) contribuent aux famines et menacent la sécurité alimentaire, en particulier dans les régions les plus vulnérables du monde en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie du Sud .
Un essaim de 1 km 2 comprend 80 millions de criquets et peut consommer des cultures vivrières en une journée suffisantes pour nourrir 35 000 personnes ( 5 ).
Les conditions hydroclimatiques sont étroitement liées aux comportements biologiques des criquets pèlerins, parmi lesquels les précipitations jouent le rôle le plus dominant dans le cycle de vie des criquets. Il reconstitue l’humidité du sol afin que les œufs puissent terminer leur développement.
Un autre facteur crucial influençant l’incubation des œufs et le taux de développement des larves est la température de l’air.
La température détermine également la capacité de départ en masse, car les criquets ont besoin de muscles de vol suffisamment chauds pour battre leurs ailes.
La caractérisation quantitative de la relation entre la présence des criquets et le climat est cruciale pour développer des stratégies prédictives visant à freiner la propagation des insectes, compte tenu du rôle essentiel des conditions hydroclimatiques dans le cycle de vie des criquets.
Les 10 principaux pays sensibles identifiés sont situés en Afrique du Nord-Ouest (Maroc et Algérie), en Afrique de l’Est (Soudan et Kenya), dans la zone de transition africaine (Mauritanie et Niger), au Moyen-Orient (Arabie saoudite et Yémen) et en Indo-Pakistan. zone géographique (Inde et Pakistan).
Évolution temporelle et points chauds spatiaux des infestations acridiennes historiques (1985-2020).
Le graphique isotype montre la fréquence annuelle des criquets agrégée sur l’ensemble de la zone d’étude. Chaque symbole acridien représente 500 occurrences acridiennes. La carte montre le nombre total d’occurrences acridiennes sur toute la période (1985-2020) avec les 10 principaux pays du hotspot (c’est-à-dire la Mauritanie, l’Arabie saoudite, l’Inde, le Soudan, le Pakistan, le Kenya, le Yémen, le Niger, l’Algérie et le Maroc, mis en évidence par le contours noirs) et toutes les zones bien contrôlées. Les couleurs de fond vertes sur la carte montrent différentes conditions climatiques (hyper-aride, aride, semi-aride, sèche, subhumide et humide).
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Source : Changement climatique : les criquets pèlerins, une menace pour le Maroc &Unveiling the role of climate in spatially synchronized locust outbreak risks | Science Advances
