Diane, la Bruxelloise
NĂ©e Diane Halfin, ancienne du LycĂ©e Dachsbeck, elle suit Ă partir de ses 13 ans une scolaritĂ© en pension en Suisse et en Angleterre. Elle part ensuite vivre Ă New York, avec pour bagage un diplĂŽme dâĂ©conomie et un stage menĂ© dans lâatelier dâAngelo Ferretti.
Aux Ătats-Unis, il ne lui faudra que quelques annĂ©es pour sâimposer comme une crĂ©atrice incontournable.
Diane von FĂŒrstenberg est trop mĂ©connue en Europe.
Pourtant, en cinquante ans de carriĂšre dans la mode, elle a su rĂ©inventer lâun des vĂȘtements au cĆur de la garde-robe des femmes : la robe. Celle quâelle dessine principalement sâappellera la robe portefeuille.
Elle a trente ans quand elle fait la couverture du Wall Street Journal. Nous sommes en 1976 et elle vient de vendre plus dâun million de robes Ă travers le pays, ouvre une boutique dans les beaux quartiers de Manhattan et reçoit le soutien du puissant magazine Vogue.
Ă Bruxelles, le musĂ©e Mode & Dentelle cĂ©lĂšbre la crĂ©atrice Diane von FĂŒrstenberg.
Dans lâexposition de la rue de la Violette, Ă deux pas de la Grand-Place de Bruxelles, on se balade parmi les fameuses robes portefeuilles, leurs tissus colorĂ©s (les motifs serpent et lĂ©opard Ă©taient ses premiĂšres marques de fabrique) et les matiĂšres jersey. Elles se veulent pratiques et Ă©lĂ©gantes, rĂ©pondant Ă trois objectifs : confiance en soi, confort et sĂ©duction.
Source : Diane von Furstenberg, une robe et bien plus |Mu in the City