Cette technologie est en tout cas aujourd’hui capable de détecter des séismes de magnitude de 3,5 à 4,5 sur l’échelle de Richter.
C’est ce qu’on put récemment observer des scientifiques de l’Institut de géophysique de l’École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), en collaboration avec l’Institut fédéral suisse de métrologie (METAS).
La fibre transmet de la lumière, laquelle est forcément perturbée lorsqu’elle est soumise à des vibrations.
Aussi, ces chercheurs ont décidé de se servir d’une technologie bien connue, celle dite de la réduction de bruit passive (PNC). Il s’agit d’une technique déjà utilisée dans le cadre de la fabrication de certains casques audio afin de réduire voire presque annihiler tout bruit ambiant.
Un algorithme calcule la différence entre les deux signaux pour déterminer le degré de vibrations causées par de récentes activités sismiques.
Cette technique présente de nombreux avantages puisqu’en théorie elle est peut s’appliquer sur une grande partie des territoires terrestres, ceux en tout cas dotés de la fibre optique. Ils ne cessent de s’étendre un peu partout.
D’autre part, la fibre revient moins cher et est plus simple à déployer que des sismographes classiques. Enfin, la fibre devrait être aussi plus précise car elle pourrait détecter des vibrations sur de plus grandes distances….
A terme, la mesure et l’analyse des vibrations sismiques via la fibre pourraient très bien prévenir certaines catastrophes naturelles, ce qui permettrait d’alerter la population plus rapidement et par conséquent de limiter les pertes humaines.
Source : Comment la fibre optique aiderait à prévenir les séismes ? – rtbf.be