Source : Extraction des venins : Une industrie marocaine prometteuse et pointue
Le savoir-faire et les procédés développés par l’équipe de Venoma UH2C , start-up créée officiellement en décembre 2021 œuvrant en partenariat avec l’Université Hassan II permettent de garantir « des standards et des normes de qualité élevé », mais, surtout, mettent à la disposition de la communauté de recherche des venins issus d’espèces autochtones qui parfois n’existent qu’au Maroc.
« Nous procédons à l’extraction du venin à partir de plusieurs espèces : les scorpions, les serpents et vipères autochtones, les araignées ou encore les amphibiens. Actuellement, la startup est en phase de lancer un nouveau département dans lequel nous comptons commencer à travailler sur les venins des organismes marins »
Les venins permettent de fabriquer plusieurs types de médicaments, notamment pour traiter l’hypertension, le cancer gastrique et le cancer cérébral.
« Le véritable potentiel du venin se retrouve cependant auprès des laboratoires spécialisés dans la découverte de nouveaux principes actifs ». Chaque venin s’érige ainsi en pourvoyeur de plusieurs types de toxines qui sont utilisées par les grands laboratoires afin de trouver de nouvelles molécules qui sont ensuite employées dans des secteurs très variés (médicament, génétique, industrie, etc.).
Venoma UH2C ambitionne de continuer son développement et de s’ériger en acteur majeur de ce secteur à fort potentiel économique.« Les animaux venimeux sont souvent vus uniquement à travers le prisme du danger.
Mettre à profit le capital économique et scientifique qu’ils peuvent représenter peut drastiquement changer la perspective avec laquelle ils sont considérés et également démontrer tout l’intérêt à les conserver à l’état sauvage », conclut le chercheur.
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