L’injection de la 3e dose a démarré ce lundi 4 octobre au Maroc.
Elle cible les personnes complètement vaccinées, depuis au moins six mois.
La recommandation adoptée est celle de « démarrer l’injection de la 3e dose, comme on a débuté la campagne de vaccination.
C’est-à -dire de prioriser les sujets âgés de plus de 65 ans, suivis des comorbides, et des frontliners (personnel de santé, sûreté nationale, défense…), qui ont été vaccinés, depuis au moins six mois.
Bien sûr, tout dépend du stock de vaccins dont on dispose. Si on en a la capacité, rien n’empêche de vacciner toutes ces catégories » en même temps.
Cette classification n’est pas, uniquement, fondée sur des arguments scientifiques, mais aussi, et essentiellement, sur une étude épidémiologique des décès au Maroc.
« Nous avons étudié les décès enregistrés, dans le Royaume, durant cette 3e vague et nous avons remarqué que 84% à 85% avaient des comorbidités. A peine 15% n’en avaient pas.
Nous avons également constaté que 90% étaient âgés de plus de 55 ans.
En troisième lieu, il s’est avéré que la plupart des personnes vaccinées qui ont été hospitalisées avaient reçu, leur dernière dose, il y a plus de quatre, voire six mois.
L’injection de la 3e dose se fera au niveau des vaccinodromes
Les personnes concernées recevront un SMS du 1717 leur annonçant qu’elles sont éligibles à  l’injection de la 3e dose.
Les personnes éligibles auront accès à n’importe quel vaccinodrome sur le territoire national ».
Le 3e dose ne peut se faire qu’avec Sinopharm ou Pfizer.
Le pass vaccinal ne changera pas : Il indiquera donc les dates et le type de vaccin reçu lors des deux premières injections uniquement.
Les personnes ayant reçu deux doses de Sinopharm pourront opter pour une 3e dose de Pfizer, afin de pouvoir se rendre plus facilement, dans les pays où le vaccin Sinopharm n’est pas encore reconnu, tels que la France .
Dans ce cas, les personnes concernées pourront demander une attestation de vaccination justifiant de l’injection d’une 3e dose » d’un vaccin à ARN messager.