Question patrimoine, nul doute que le Maroc est bien capé. Et comblé.
Avec les 39 phares retenus dans ce livre, l’on a affaire à autant de marques
- d’un Maroc maritime avec ses 3.500 km de côtes ;
- d’un Maroc ouvert sur les deux façades atlantique et méditerranéenne ;
- d’un Maroc aux multiples facettes ;
- d’un Maroc historique enfin, les phares ayant été édifiés durant un siècle, depuis la deuxième moitié du 19ème siècle jusqu’aux premières décennies du suivant.
Ces phares sont un patrimoine, assurément ; mais ils recèlent également des potentiels, les uns d’ordre architectural, d’autres d’ordre technique et historique. I
ls égrènent, un à un, quelque part dans la mémoire locale et partant nationale, un certain Maroc campant telle une vigie sur ses espaces maritimes et la navigation le long de ses côtes.
…
Les phares, c’est aussi des techniques et des métiers. Au Maroc, à la différence d’autres pays où ils sont en pleine mer, les phares sont tous accessibles par voie terrestre.
Ils aident mieux ainsi l’approche les navires.
Jusqu’à la fin de la première moitié du siècle dernier, la pièce maîtresse de la signalisation maritime au Maroc tait la chaîne des phares à éclats.
Elle a été complétée par des phares dits de petit atterrissage.
Elle a été ensuite complétée par des petits feux de port et diverses installations techniques.
Les phares sont équipés d’un puissant système d’éclairage au sommet d’une tour, avec aujourd’hui une rotation automatique de sources lumineuses. L’exploitation est assurée par un corps de métier spécialisé, assurant entretien et surveillance réguliers.
Les phares au Maroc ? Un livre pour les professionnels, bien entendu, mais aussi pour les chercheurs du secteur maritime.
Pas seulement : une niche pour les voyageurs et les touristes ; un regard inédit sur une certaine esthétique maritime ; une source d’inspiration pour les voyageurs, les écrivains et les poètes – les rêveurs aussi…
Source : PATRIMOINE : LES PHARES DU MAROC – Par Mustapha SEHIMI