La problématique de la rareté de l’eau est un phénomène récurrent dans le Souss Massa.
Le bilan des ressources en eau dans la région exprime depuis des années un déficit annuel. La nappe phréatique subit un déstockage continu qui se traduit par une baisse généralisée du niveau piézométrique, en raison notamment de la surexploitation des ressources pour l’irrigation et l’arrosage.
C’est dans ce sens que le recours aux eaux non conventionnelles a été initié.
Le traitement des eaux usées du Grand Agadir se fait à travers la station d’épuration tertiaire implantée dans la localité de Mzar et mise en service en 2010.
Outre la substitution d’une partie de la consommation d’eau potable du Grand Agadir utilisée dans l’arrosage des espaces verts, il est question aussi de générer un gain économique important en termes d’éléments nutritifs fertilisants.
Les golfs du Grand Agadir (océan, soleil et les dunes) sont les premiers à avoir été raccordés au réseau de distribution d’eaux usées épurées.
Pour les espaces verts de la ville d’Agadir, le réseau de distribution est mis en place en ce qui concerne la partie dite bas service.
Celle-ci compte le jardin Al Houda, l’avenue du 11 janvier et le jardin du Parc du quartier Dakhla, l’avenue Jamal Abdennasser, le jardin extension Dakhla, l’avenue Mohamed El Fassi, l’avenue 20 août, le jardin place El Amal, et l’avenue Mohammed V. Sont aussi concernés la rue Marrakech, l’avenue Prince sidi Med, la Vallée des oiseaux, le jardin Founty, la zone touristique, la commune de Bensergao et le centre d’Aghroud notamment.
Tenant compte des besoins exprimés dans le cadre du programme de développement urbain d’Agadir (PDU) et des besoins immédiats et à moyen terme actualisés des communes d’Agadir, Ait Melloul, Dcheira et Inzegane, les caractéristiques techniques des différentes composantes ont été redimensionnées.
Autant d’éléments qui montrent l’envergure de cette transition écologique et l’intérêt de la soutenir par de l’expertise tant en amont qu’à l’aval.
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