Les habitants de la capitale du Souss, nés après le séisme de 1960, ne connaissent de la Kasbah Oufella que ses remparts maintes fois restaurés.
Derrière cette imposante muraille, que des remblais à perte de vue à contempler.
Difficile d’imaginer ce qu’était la vie passée, sur ce site symbolique de la ville d’Agadir, vestige d’une autre époque de l’histoire de la cité.
Aujourd’hui, grâce aux travaux et fouilles archéologiques opérés par une équipe marocaine et espagnole, pendant plusieurs semaines, l’entrée principale de la Kasbah a été déblayée et son gigantesque portail retrouvé dans les décombres.
Incroyable mais vrai, la porte en bois a été déterrée dans l’état où elle était lors du séisme.
Les ruelles d’antan de la citadelle, la salle de prière de sa mosquée et son mihrab (sorte de niche bâtie à l’intérieur du mur de qibla, c’est-à-dire du mur qui est dans la direction de la Kaaba de La Mecque) ont aussi ressurgi du passé grâce aux travaux des experts.
Sur le site, ces vestiges racontent déjà l’histoire de cette forteresse.
Dans cette démarche de mise en patrimoine d’Agadir, des documents d’archives et les informations recueillies auprès des survivants, ainsi qu’un relevé détaillé des murs des fondations et des soubassements existants a permis d’identifier ses matériaux et ses spécificités architecturales.
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Source : Sur les traces du passé de la Kasbah d’Agadir Oufella – La Vie éco