Depuis une dizaine d’années, beaucoup de Belges d’origine marocaine font le chemin inverse de leurs parents ou de leurs grands-parents qui ont immigré en Belgique.
Auparavant, c’était plutôt le fait de retraités, qui allaient y passer leurs vieux jours.
Actuellement, ce sont des personnes en âge de travailler qui partent s’installer et poursuivre leur carrière au Maroc.
Aujourd’hui, c’est le business, les opportunités économiques qui attirent aussi au Maroc, au-delà de ces considérations plus identitaires, qui sont évidemment propres à chacun.
Le Maroc est également devenu un tremplin pour développer des affaires en Afrique.
Le Maroc porte une attention toute particulière aux MRE, les Marocains résidant à l’étranger, qui étaient 5,4 millions en 2020 (soit 15 pourcents de la population marocaine). Il y a d’ailleurs un ministère des MRE.
Si le Maroc peut se révéler attrayant, il y a aussi, chez certains, et dans le même mouvement, une volonté de quitter la Belgique.
Ils peuvent éprouver une certaine lassitude face aux stéréotypes, au racisme, ou au plafond de verre auquel ils se heurtent dans leur parcours professionnel. Dans les témoignages, la volonté de pouvoir vivre sa religion plus sereinement revient régulièrement.
L’expatriation, c’est tout de même un grand plongeon dans une réalité toute différente, qui ne correspond pas toujours au Maroc rêvé, au Maroc des vacances.
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