Le Maroc est un des pays occupant le premier rang au niveau mondial en matière de protection de la terre des dangers liés à l’exploitation abusive et arbitraire des ressources naturelles.
En effet, le Maroc a fait preuve d’une prise de conscience et d’une adhésion inconditionnelle aux campagnes universelles, lancées depuis les années 90 pour préserver l’environnement et assurer l’avenir de l’humanité et sauvegarder le droit des générations futures à une vie saine sur la planète bleue.
L’adhésion du Royaume à cette dynamique universelle a pris plusieurs formes, dont le lancement du Plan national des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique dans le cadre du Complexe Noor Ouarzazate, constitué de quatre centrales solaires utilisant des technologies différentes (CSP à miroirs cylindro-paraboliques / CSP à tour / Photovoltaïque) : Noor Ouarzazate I, Noor Ouarzazate II, Noor Ouarzazate III, et Noor Ouarzazate IV, en plus d’une plateforme de recherche et de développement. La puissance installée du complexe est de 580 MW.
Le Maroc s’est attaché à préserver et à valoriser son patrimoine écologique et environnemental, notamment en ce qui concerne les aires protégées et les parcs dont la vocation de certains dépasse le territoire national à l’instar du Parc national de Souss-Massa (PNSM), joyau du patrimoine écologique marocain.
Créé en 1991, ce Parc occupe un territoire terrestre sur le littoral atlantique de 33.800 ha, entre Agadir et Tiznit, et possède une façade maritime longeant la partie terrestre sur une largeur de 3 milles marins.
A cheval entre la préfecture d’Inezgane Ait-Melloul (4.540 ha), la province de Chtouka-Ait Baha (21.010 ha) et la province de Tiznit (8.250 ha), l’établissement de ce Parc a permis de mettre à l’abri de la dégradation, au niveau de ses zones de protection, des milieux naturels de grand intérêt écologique.
Quelque 3500 ha de ces derniers ont été aménagés en réserves animalières et servent actuellement comme zones d’acclimatation de certaines espèces de la faune saharienne du Maroc.
Le stock animal actuel au niveau de ces réserves a permis la réalisation des prélèvements de l’antilope Oryx (Oryx dammah) et
de l’antilope Addax (Addax nasomaculatus) pour le repeuplement d’autres régions du Royaume.
Il a également été utilisé pour le développement d’un tourisme de vision pour la valorisation du Parc.
Dans le cadre de la coopération internationale, le Haut-commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification a autorisé le prélèvement d’une vingtaine d’autruchons et leur transfert aux aires protégées tunisiennes.
Le Parc national de Souss-Massa joue, aujourd’hui, un rôle essentiel dans la préservation et la réhabilitation de quatre espèces sahélo-sahariennes ayant disparu du grand sud marocain et qui sont actuellement menacées d’extinction dans leur aire de distribution.
Outre l’Addax , l’Oryx , il s’agit de la Gazelle dorcas (Gazella dorcas)
et l’autruche à cou rouge (Struthio camelus camelus).
Par ailleurs, l’interdiction d’une urbanisation anarchique dans ces zones a permis également d’en garder de grandes surfaces comme habitats valables pour le gagnage des Ibis chauves, dont la dernière population viable du monde se développe sur le site du Parc et dans la région de Tamri, au nord d’Agadir.
Les deux zones humides constituées par les embouchures des oueds Souss et Massa bénéficient également, au sein du Parc national de Souss-Massa, d’une protection qui en a fait deux sites d’importance internationale pour les oiseaux d’eau migrateurs et sédentaires et a valu leur inscription sur la liste RAMSAR, depuis janvier 2005.
Ceci en conforte sa valeur écologique internationale et en fait actuellement la seule zone où l’on peut encore voir des milieux naturels, au niveau de toute la frange côtière de Souss Massa.
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