Le coronavirus va-t-il enfin forcer la réforme de l’abattage avicole?
Tout en lançant un signal de détresse quant à l’ampleur des pertes subies mais face au risque pour la population d’être contaminer par le Covid-19 par la consomamtion de volailles, les professionnels de la filière structurée manifeste cet espoir.
Et pour cause, le géant de la vente des volailles vivantes, la Chine, en l’occurrence, vient d’annoncer sa décision de supprimer progressivement ce commerce.
Ces volailles étant soupçonnées de véhiculer le Covid-19.
Aussi, les autorités chinoises vont-elles s’atteler à l’organisation de ce marché selon de nouvelles normes.
A commencer par l’abattage dans des sites dédiés et la fermeture progressive des marchés de volailles vivantes.
Loin de cette solution radicale, l’Association nationale des abattoirs industriels avicoles (Anavi) ne réclame que l’application de la loi et règlements en vigueur sur la gestion sanitaire de la filière avicole…..
Si, en amont, la réglementation est observée par la majorité des élevages, car agréés par l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (Onssa), en aval, des tueries insalubres ne cessent de proliférer. En marge bien évidemment des règles d’hygiène les plus élémentaires….
Pourtant, la profession n’a cessé de sensibiliser sur le danger sanitaire de ces tueries, auprès desquelles s’approvisionne la majorité de la population…..
Source : Aviculture: Alerte à la circulation du poulet vif | L’Economiste