Jusqu’au 1er juin, 160.000 tests ont été effectués en milieu professionnel dont 115.000 ont concerné des personnes travaillant dans 2.810 unités commerciales et industrielles.
Les tests ont été également réalisés chez les fonctionnaires et les détenus au niveau des prisons, chez les chauffeurs de taxis, les employés au niveau des marchés de gros de poissons et de fruits et légumes, des abattoirs et des stations-services.
Le 2 juin dernier, la CGEM a envoyé un courrier à ses membres pour leur annoncer le lancement d’une campagne massif de dépistage indiquant e.a que toute reprise ou poursuite d’activité est conditionnée à la participation à cette campagne de dépistage massif dont le coût des tests pour les entreprises serait au prix coûtant.
Ces conditions ont suscité plusieurs interrogations de la part des employeurs.
Selon la CGEM, les activités peuvent être poursuivies ou reprises avant le dépistage du personnel.
La seule condition est d’entamer le processus, c’est-à-dire demander le dépistage, notamment en s’inscrivant sur le portail dédié.
Toutes les entreprises du secteur privé, qu’elles soient membres ou non de la CGEM sont concernées par cette obligation de dépistage.
Une fois inscrit sur le portail, le responsable de l’entreprise est contacté par les équipes du ministère de la Santé qui prennent le relais.
Selon l’entreprise, son secteur d’activité, la taille de son effectif, le dépistage peut concerner l’ensemble du personnel ou un échantillon fixé par les autorités sanitaires.
Si cette entreprise observe les consignes de sécurité sanitaire et remplit les conditions exigées par les autorités et que le nombre de cas détectés est faible, « elle continuera à exercer. Elle ne subira aucune fermeture », nous explique une source sûre.
A contrario, si le nombre de cas détectés est élevé, en raison du non-respect des mesures de sécurité, il est évident que la fermeture s’impose.
En ce qui concerne la question du coût, elle n’est pas encore tranchée.
Aujourd’hui, aucun paiement n’est exigé des entreprises dont les effectifs ont fait le test ou vont le faire. Si un coût est fixé par la suite, le système a été pensé pour que l’entreprise ne paie pas directement les autorités sanitaires.
Source : Dépistage en entreprises : La prise en charge du coût est encore à l’étude