A la rentrée, donc d’ici un mois, et à la lumière de la récente dégradation de la situation épidémiologique, les cours risquent bien de commencer à distance.
Durant le confinement, une première expérience a été acquise.
«Durant le confinement, l’enseignement à distance n’a pas vraiment marché parce que la majorité des enseignants s’est contentée de visioconférences accompagnées d’exercices.
Les méthodes du présentiel ont été appliquées à distance, mais sans interactivité.
Or, c’est ce qui permet à l’enseignant de repérer les failles et d’ajuster son cours en fonction des acquis de ses élèves», explique Awatif Begga, enseignante-chercheure en technologies éducatives à la faculté des sciences de Meknèsr.
Démarrer l’année scolaire-universitaire avec un modèle peu maîtrisé pourrait conduire à un grave cumul de lacunes.
Comment gérer cette situation imposée par la pandémie?
«Il n’y a pas de mystère, la première recommandation serait de continuer à former les enseignants au e-learning, et à encadrer les élèves et étudiants afin qu’ils utilisent correctement les outils mis à leur disposition. Toutefois, pour cela, il faudrait mobiliser suffisamment de formateurs performants dans le domaine», souligne Awatif Beggar.
Et donc, très rapidement vu l’imminence de la rentrée scolaire, Il faudrait donc former, au préalable, des formateurs spécialisés.
Source : En e-learning, les cours ne passent pas! | L’Economiste