đŸ‡Č🇩-MRE : retour des enfants d’immigrĂ©s au pays d’origine

La communauté des Marocains du monde totalise environ 6 millions de personnes.

Parmi ces expatriĂ©s, fils ou petits-fils d’immigrĂ©s, nombreux aspirent aujourd’hui Ă  parcourir le chemin inverse de celui empruntĂ© par la premiĂšre gĂ©nĂ©ration dans les annĂ©es 1960, pour s’installer au Maroc et fuir un climat politique “anxiogĂšne” et des discours “racistes et islamophobes qui minent le moral”….

Au-delĂ  du dĂ©sir d’échapper aux tensions liĂ©es Ă  la montĂ©e du fascisme, du racisme, des inĂ©galitĂ©s sociales et des violences policiĂšres, l’envie d’amĂ©liorer sa situation Ă©conomique revient souvent parmi les motifs Ă©voquĂ©s par ces Marocains de l’étranger qui aspirent Ă  un meilleur avenir financier et professionnel.

Ces personnes, parfois victimes de stigmatisation et d’essentialisation, “sont rĂ©duites Ă  des stĂ©rĂ©otypes et ramenĂ©es invariablement Ă  leurs origines, quel que soit leur parcours”.

Pour ces individus, il devient plus difficile de trouver un emploi, d’accĂ©der Ă  des postes de responsabilitĂ© ou de crĂ©er leur propre entreprise. Le Maroc devient alors une option privilĂ©giĂ©e….

Cette envie de retour apparente est animĂ©e en partie par “l’instrumentalisation politicienne devenue contagieuse et l’ambiance anxiogĂšne qui domine le dĂ©bat public en Europe”…

La rĂ©alisation d’un tel dessein dĂ©pend de plusieurs facteurs : la situation professionnelle, le statut matrimonial, les attaches sociales que l’on a des deux cĂŽtĂ©s de la MĂ©diterranĂ©e, en plus des opportunitĂ©s et du cadre de vie recherchĂ©s au Maroc.

D’oĂč l’impĂ©ratif de “bien se prĂ©parer et de tenir compte du changement radical qui peut parfois ĂȘtre opĂ©rĂ© dans la vie quotidienne”…

”Le dĂ©calage culturel reprĂ©sente un vĂ©ritable handicap pour certains individus, car le Maroc des vacances est trĂšs diffĂ©rent de celui de la vie quotidienne et il faut bien en tenir compte.”…

“Les opportunitĂ©s d’investissement sont Ă©normes ici, et puis on se sent tellement utiles quand on participe Ă  crĂ©er des emplois et de la richesse au Maroc. Mais c’est vrai que ce n’est pas toujours facile”, reconnaĂźt-elle en Ă©voquant les cafouillages administratifs, la longueur des procĂ©dures et le manque d’informations claires…..

Pour en savoir plus sur le sujet : Les enfants d’immigrĂ©s au pays de leurs parents : entre imaginaire transnational et double absence

Source : Diaspora : le grand retour – Telquel.ma   &   Reportage. Le “retour” des enfants d’immigrĂ©s, un phĂ©nomĂšne croissant au Maroc

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