Pour le mois d’avril, l’ARMCDH propose un documentaire africain sur une histoire peu connue d’un conflit entre la Mauritanie et le SĂ©nĂ©gal. « Le fleuve n’est pas une frontiĂšre »  qui est rĂ©alisĂ© par Allassan Diago sera prĂ©sentĂ©  le jeudi 25 avril 2024 Ă 18h30 au CinĂ©ma Renaissance Ă Rabat.
Le film sera Ă©galement accessible sur la plateforme de cinĂ©ma numĂ©rique de l’association https://armcdh.ma aprĂšs inscription, du 25 au 28 avril 2024. |
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LE FLEUVE NâEST PAS UNE FRONTIĂRE rĂ©alisĂ© par Alassane Diago
Documentaire â 105 minutes â France/Allemagne/SĂ©nĂ©gal â 2022
Prix du meilleur documentaire (Punto de vista 2023) et mention spéciale du jury en 2023 au Fidadoc, Agadir.
Peut-on panser les plaies dâun conflit frontalier entre le SĂ©nĂ©gal et la Mauritanie tant que nous nâavons pas essayĂ© de comprendre ce quâil sâest rĂ©ellement passĂ©Â ?
En 1989, aprĂšs un accrochage prĂšs de la frontiĂšre entre bergers Mauritaniens et paysans SĂ©nĂ©galais, une escalade de violence raciste a eu lieu dans les deux pays. Ces Ă©vĂšnements firent des milliers de morts et des dizaines de milliers de rĂ©fugiĂ©s. Aujourdâhui, malgrĂ© les apparences, les plaies ne sont pas refermĂ©es.
LE RĂALISATEUR : ALASSANE DIAGO
Alassane Diago est nĂ© en 1985 Ă Agnam LidoubĂ©, un village peul situĂ© au nord-est du SĂ©nĂ©gal. PassionnĂ© par lâĂ©criture, il Ă©crit et Ă©tudie la philosophie Ă Dakar mais son rĂȘve est de devenir rĂ©alisateur.
AprĂšs une formation audiovisuelle au MĂ©dia Centre de Dakar en 2007 dâoĂč il sort technicien audiovisuel polyvalent, il effectue plusieurs stages en techniques de rĂ©alisation et dâĂ©criture scĂ©naristique notamment avec le cinĂ©aste-documentariste Samba FĂ©lix Ndiaye.
Il travaille sur diffĂ©rents plateaux de tournage dont Lili-et-le baobab de Chantal Richard avant de rĂ©aliser son premier long-mĂ©trage documentaire Les Larmes de lâĂ©migration(2010), rĂ©compensĂ© par le grand prix du jury du meilleur documentaire, le prix Casa Africa au Tarifa African Film Festival (Espagne) et le prix du public du meilleur long mĂ©trage documentaire au Festival International du Film Francophone de Namur (Belgique).
Son dernier film Maayo Wonaa Keerol- Le fleuve nâest pas une frontiĂšre (2022) a fait sa premiĂšre mondiale au Festival de Locarno et a Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ© par de nombreux festivals internationaux dont IDFA, CinĂ©ma du RĂ©elâŠ
En 2023, il est honorĂ©, pour sa contribution Ă la crĂ©ation documentaire, par le prix Sargal Doc, prix dĂ©cernĂ© par le Centre National de la CinĂ©matographie du SĂ©nĂ©gal, Ă lâoccasion du Festival St- Louisâ Docs.
Alassane Diago vit et travaille entre le Sénégal et la France.
Cette 13Ăšme saison sâinscrit dans le cadre du projet â Plaidoyer pour les droits de lâHomme : le cinĂ©ma pour la rĂ©forme des politiques publiques et rĂ©forme de la politique publique du cinĂ©ma au Marocâ cofinancĂ© par l’Union EuropĂ©enne et lâInstitut Français du Maroc.Â
Ce projet sâarticule autour de 4 axes phares :
- Appui à la société civile dans le plaidoyer sur de questions de droits humains
- Préparation à la réinsertion des détenus mineurs
- Contribution à la réforme des lois e de la politique publique relative au cinéma
- Plaidoyer pour a réforme des politiques relatives aux droits humains et au cinéma
Les Jeudis CinĂ©ma Droits Humains (JCDH) constituent un Ă©vĂšnement cinĂ©matographique mensuel dĂ©vouĂ© Ă sensibiliser le public aux diverses questions liĂ©es aux droits humains Ă travers l’art du cinĂ©ma. Leur but est de favoriser l’Ă©closion d’une culture solidement ancrĂ©e dans ces valeurs et de fidĂ©liser un public rĂ©solu Ă les prĂ©server. Les JCDH s’articulent autour de la projection d’un film explorant divers aspects des droits humains, suivi d’un dĂ©bat. L’objectif est de crĂ©er un espace engagĂ© de discussions ouvertes et de dĂ©battre des questions liĂ©es aux droits humains au cinĂ©ma. |
La programmation des Jeudis CinĂ©ma et Droits Humains est co-financĂ©e par lâUnion EuropĂ©enne et soutenue par le Centre CinĂ©matographique Marocain (CCM), le CinĂ©ma La Renaissance, la Fondation Hiba, RFC Digital, MT prod, et le magazine Sortir mag.
Source : Moroccan Badass Girl