Le sĂ©isme qui a frappĂ© la rĂ©gion d’Al Haouz en septembre 2023 a eu des consĂ©quences profondes et dramatiques, mais ses effets ne se sont pas limitĂ©s Ă cette seule zone.
La rĂ©gion de Taroudant, bien que moins citĂ©e dans les grands rĂ©cits, a Ă©tĂ© durement impactĂ©e, mettant en Ă©vidence des enjeux particuliers liĂ©s Ă l’Ă©loignement et Ă la vulnĂ©rabilitĂ© de ses communautĂ©s rurales.
Lors du séisme, les villages de Taroudant ont subi des dégâts considérables, avec des maisons effondrées, des routes coupées et un accès limité aux secours dans les premières heures.
Les habitants, dĂ©munis face Ă l’ampleur du drame, ont dĂ» s’organiser eux-mĂŞmes pour secourir les blessĂ©s et chercher des abris temporaires.
Les tĂ©moignages rĂ©coltĂ©s font Ă©tat d’une entraide remarquable mais aussi d’un sentiment d’abandon face Ă la lenteur des interventions extĂ©rieures.
Cette situation a entraĂ®nĂ© la crĂ©ation de nombreuses associations locales et collectifs citoyens, nĂ©s de la volontĂ© de combler les manquements observĂ©s dans la gestion de l’urgence.
Ces organisations, souvent portĂ©es par des habitants ou des membres de la diaspora, se sont mobilisĂ©es pour coordonner l’aide humanitaire, fournir des vivres, des abris et du soutien psychosocial aux victimes.
Cependant, la désorganisation et le manque de coordination avec les autorités locales ont parfois entravé leurs efforts, rendant leur tâche encore plus ardue.
Aujourd’hui, les traces du sĂ©isme sont encore visibles.
Si certaines initiatives de reconstruction ont Ă©tĂ© lancĂ©es, elles peinent Ă rĂ©pondre Ă l’ensemble des besoins.
L’accès au logement reste un problème majeur, tout comme la restauration des infrastructures essentielles, notamment les routes et les Ă©coles.
Par ailleurs, les conditions de vie des sinistrés dans les montagnes restent extrêmement difficiles.
Exposés à des conditions climatiques extrêmes, certains vivent encore sous des tentes précaires, sans accès suffisant à des ressources de base comme le chauffage ou des installations sanitaires adéquates. Les traumatismes laissés par cette catastrophe continuent également de peser lourdement sur les habitants, en particulier les enfants, qui peinent à retrouver un sentiment de normalité.
L’ article « SĂ©isme d’Al Haouz : ce bilan qu’on ne veut voir  » du journal Le Brief analyse cette rĂ©alitĂ© de toute la rĂ©gion sinistrĂ©e et permet d’avoir une vision concrète des consĂ©quences de cette tragĂ©die et des efforts qu’il reste Ă accomplir. Il met en lumière les besoins pressants, les dĂ©fis actuels et les espoirs des communautĂ©s locales pour un avenir plus rĂ©silient.
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