Aïd-El-Adha 2025 : bonne fête à tous les musulmans du monde

L’Aïd-El-Kebir, ou « grande fête« , commémore l’histoire bien connue du sacrifice d’Abraham.

On l’appelle d’ailleurs aussi « Aïd El Adha« , ce qui signifie « fête du sacrifice« .

Cette histoire est commune à la fois aux Musulmans, aux Juifs et aux Chrétiens puisqu’on la trouve également racontée dans l’Ancien Testament.

Elle raconte que Dieu, pour éprouver la foi d’Ibrahim (Abraham), lui demanda de sacrifier son jeune fils.

Abraham, la mort dans l’âme, allait obéir et égorger son fils, lorsque Dieu arrêta sa main et, pour le remercier de sa loyauté et de son obéissance, lui demanda de sacrifier plutôt un mouton à la place.

C’est donc en souvenir de ce sacrifice que les Musulmans ont coutume d’égorger un mouton le jour de l’Aïd-El-Kebir.

La pratique du sacrifice n’est pas toujours aisée, et il est utile de savoir qu’elle n’est pas obligatoire mais peut être remplacée par la pratique de l’offrande et du don.

Cette année 2025, Mohammed VI, Commandeur des croyants1, a‑demandé d’y renoncer  en raison de la sécheresse historique  que connaît le pays depuis 7 ans, de la nécessité, de la reconstitution du cheptel  et de la la préservation de l’élevage des moutons ainsi que de la flambée des coûts et de la pression sociale.

Néanmoins, la fête de l’Aïd-El-Kebir reste une fête dédiée au partage et aux réjouissances familiales et entre amis. Il est donc logique qu’elle donne l’occasion de dons charitables.

Bonne fête à tous.

1.Dans la Constitution, le souverain marocain cumule la fonction de chef d’État et celle de garant du culte. C’est en sa qualité d’Amîr al‑Mu’minîn que le roi peut trancher sur les questions religieuses et « lever la gêne » en cas de nécessité – une prérogative qui remonte aux premiers califes et qui, aujourd’hui, lui confère un magistère moral incontesté Wikipédia, l’encyclopédie libre

Laisser un commentaire