L’avortement au Maroc est permis aux yeux de la loi, dans un seul et unique cas, celui de la survie de la femme enceinte.
Dans les autres cas, l’interruption de la grossesse entraîne une peine de prison ferme qui peut aller jusqu’à 5 ans. Le code pénal sanctionne aussi bien la femme qui avorte que les personnes qui pratiquent l’acte.
En 2008, le Maroc a commercialisé la pilule du lendemain, une première décision, qui a permis d’enrayer quelques cas isolés, essentiellement dû à un manque d’information
En 2015, face au nombre important d’avortements illégaux pratiqués dans le Royaume, dont certains se font dans des conditions sanitaires précaires, le Roi Mohammed VI a ouvert le débat sur le droit d’un avortement au Maroc.
Le Maroc s’était alors engagé dans un profond débat sur « l’urgence » d’un assouplissement de sa législation face au fléau des centaines d’avortements clandestins pratiqués chaque jour, dans des conditions sanitaires parfois désastreuses.
2 situations auraient dû prendre le chemin légal, permettant ainsi un avortement dans les meilleures conditions à savoir lorsque le fœtus révèle des malformations et en cas de viol, mais …
Sources : Avortement au Maroc, les choses évoluent-2015 & Marrakech: une dizaine d’arrestations pour «avortement illégal» | H24info