Invité dans Déclic, 25 ans après la découverte du corps sans vie de sa fille Mélissa et de sa copine Julie Lejeune, Gino Russo a fait part d’une « colère » qui vit toujours en lui aujourd’hui, par rapport à certains dysfonctionnements de la Belgique et par rapport aux injustices qui demeurent.
« Moi, vous savez, je me sentais comme ceux qui ont rĂ©cemment passĂ© 24 heures sur le toit de leur maison, entourĂ©s d’eau et que personne ne venait aider… J’ai ressenti la mĂŞme situation il y a 25 ans, avec la sensation qu’il n’y avait pas de rĂ©pondant, alors que ce qu’on voulait c’était que l’on retrouve nos filles.«Â
MalgrĂ© le temps Ă©coulĂ©, malgrĂ© les commissions d’enquĂŞtes, les rĂ©formes, Gino Russo estime que sur le fond, certaines choses n’ont pas changĂ©. « A certains Ă©gards, la situation a mĂŞme empirĂ©, je pense. On est trop dans la communication et pas assez dans les actes. Le discours ne tient plus avec la rĂ©alité… et ça, le citoyen s’en rend compte, de plus en plus.«Â
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Source : Gino Russo : « On m’a pris pour un idiot et ça m’a simplifié la tâche »