Le 1á”Êł Ă©pisode de notre nouvelle sĂ©rie de podcasts de l’Echo revient sur cet Ă©tonnant hasard.
En 1907, Leo Baekeland, un Belge ayant pris la nationalité américaine, découvre la bakélite.
Cette matiĂšre plastique rĂ©volutionne lâindustrie.
Thermodurcissable, elle est produite en grande quantitĂ© et est utilisĂ©e dans la fabrication de tĂ©lĂ©phones, de jouets, dâappareils Ă©lectromĂ©nagers ou encore de billes de billard.âOn pouvait presque tout faire avec la bakĂ©liteâ, indique Eric Goethals, chimiste et professeur Ă©mĂ©rite de lâUniversitĂ© de Gand, dans le podcast.
DotĂ©e dâune importante rĂ©sistance au choc et homogĂšne, cette rĂ©sine sâimpose au dĂ©triment de lâivoire, matiĂšre vivante, chĂšre et rare, qui se dĂ©formait dans le tempsLe leader mondial des billes de billard
Ă PĂ©ruwelz, dans le Hainaut, prĂšs de la frontiĂšre française, une entreprise sâappuie sur cette invention belge. Elle sâappelle Saluc.
Dâabord spĂ©cialisĂ©e dans les tanins synthĂ©tiques lors de sa crĂ©ation en 1923, elle voit ce marchĂ© sâaffaisser dans la pĂ©riode dâaprĂšs-guerre et se met Ă produire des billes de billard.
Dans les annĂ©es 70, lâentreprise se dĂ©veloppe, grandit et, dans les annĂ©es 90, met Ă terre la plupart de ses concurrents.
âSi nous n’avions pas les TaĂŻwanais qui sont arrivĂ©s dans les annĂ©es 80, nous serions les seuls au monde Ă produire des billes de billard de qualitĂ©â, souligne Yves Bilquin, COO de Saluc, Ă notre micro.
Aujourdâhui, la sociĂ©tĂ©, leader, distribue prĂšs de 80% des billes de billard dans le monde.
Source : Saviez-vous⊠que la boule de billard combinait deux savoir-faire belges? | L’Echo