La promotion de lâĂ©galitĂ© des genres et le renforcement du pouvoir Ă©conomique des femmes et des jeunes, est le meilleur moyen de faire reculer les inĂ©galitĂ©s, rĂ©duire la pauvretĂ© et assurer une croissance Ă©conomique pour un avenir serein et durable.Â
Depuis sa crĂ©ation, le 24 fĂ©vrier 2021, Ă lâinitiative de femmes mais aussi dâhommes imprĂ©gnĂ©s de culture dâĂ©galitĂ©, de paritĂ© et de justice sociale, la FĂ©dĂ©ration pour la Promotion du Statut Ăconomique des Femmes (Resofem) est Ă©nergiquement engagĂ©e pour la dĂ©fense des femmes et leur intĂ©gration socio-Ă©conomique, mais aussi en faveur de la promotion de lâemployabilitĂ© des jeunes et de lâentrepreneuriat fĂ©minin.
Elle a organisĂ© ce 26 mars 2022, une ConfĂ©rence internationale autour du thĂšme: «La femme au cĆur du processus dâĂ©mergence du Maroc. Quelles stratĂ©gies et quels leviers?», avec le soutien et lâappui de lâAPEFE (Association pour la Promotion de lâEducation et de la Formation Ă lâEtranger), en tant quâagence de coopĂ©ration internationale de la FĂ©dĂ©ration Wallonie-Bruxelles et de la Wallonie.
Ătait prĂ©sente Madame VĂ©ronique Petit, Ambassadrice de Belgique au Maroc, qui a affirmĂ© que malgrĂ© un contexte international marquĂ© ces derniĂšres annĂ©es par des crises multiples, de la crise sanitaire, aux changements climatiques, pour arriver aujourdâhui Ă la guerre en Ukraine, il existe au Maroc, une vĂ©ritable dynamique sur la question de lâautonomisation des femmes et de la progression socio-Ă©conomique de maniĂšre gĂ©nĂ©rale.
A cela sâajoute un Nouveau ModĂšle de DĂ©veloppement qui se fixe des objectifs ambitieux et enfin, un programme gouvernemental qui place la question de lâinclusivitĂ© au cĆur de ses prioritĂ©s.
«Depuis mon arrivĂ©e au Maroc, je sens quâil y a un vĂ©ritable courant et un vĂ©ritable dynamisme de la part de la sociĂ©tĂ© civile en faveur de lâinclusion Ă©conomique des femmes et des jeunes», a t-elle fait savoir, rappelant «les forts liens dâamitiĂ© qui existent depuis des dĂ©cennies, entre Rabat et Bruxelles, tout en rappelant le partenariat entre le Maroc et lâUnion-EuropĂ©enne (UE) que la Belgique soutient et accompagne Ă travers des actions de coopĂ©ration bilatĂ©rale».
Pour Son Excellence Madame Petit, «on peut dire que la Belgique est certainement un peu Marocaine et le Maroc, certainement un peu Belge».
Enfin, elle a assurĂ© que la Belgique accompagnera, comme elle lâa toujours fait, la concrĂ©tisation de lâensemble des programmes en faveur de la promotion du rĂŽle et de la place de la femme marocaine dans la sociĂ©tĂ©, rappelant le programme belgo-marocain baptisĂ© «Min Ajliki», lancĂ© en 2013 et qui a pour objectif principal de contribuer Ă lâamĂ©lioration des conditions de vie des femmes et Ă leur autonomisation en les soutenant dans la concrĂ©tisation de leurs projets.
«Nous arrivons aujourdâhui Ă la 3Ăšme phase de ce projet qui vise trois catĂ©gories de bĂ©nĂ©ficiaires Ă savoir, les jeunes porteurs de projets, les chefs dâentreprises et les femmes exerçant dans lâinformel», a fait savoir la diplomate belge, prĂ©cisant que «suite aux bons rĂ©sultats obtenus par le programme Min Ajliki, dans les rĂ©gions de Tanger-TĂ©touan-Al Hoceima, Marrakech-Safi et FĂšs MeknĂšs, il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de lâĂ©largir Ă lâensemble du territoire marocain.
Enfin, Madame VĂ©ronique Petit, a assurĂ© que «la Belgique et le Maroc ont beaucoup Ă faire en commun», exprimant une nouvelle fois sa joie de participer aux travaux de la ConfĂ©rence internationale autour du thĂšme de la femme et son rĂŽle dans lâĂ©mergence du Maroc, organisĂ©e Ă lâinitiative de la FĂ©dĂ©ration pour la Promotion du Statut Economique des Femmes (Resofem).