Solution incontournable pour relever les défis hydriques du Maroc, les stations de dessalement ont un coût économique à amortir et un coût écologique à connaître et à anticiper.
Un coût économique certes important, mais dont le retour sur investissement est indiscutable au vu du potentiel de production journalière.
Mais, en plus des frais liés à la construction et à la maintenance, les stations de dessalement ont également un coût énergétique puisqu’en dépit de l’avancée des technologies de dessalement, le procédé nécessite une alimentation électrique non-négligeable.
Tous les spécialistes s’accordent à le dire : utiliser des énergies éoliennes et solaires pour dessaler l’eau de mer est le meilleur moyen d’utiliser les forces et atouts de la nature pour produire des ressources hydriques en minimisant drastiquement les impacts en termes de gaz à effet de serre.
Les stations de dessalement ne sont cependant pas sans impact environnemental puisque leur fonctionnement donne lieu à une production importante de sel et de saumure qu’il faut bien gérer pour protéger l’environnement et les écosystèmes littoraux situés à proximité.
Le casse-tête lié à la gestion du sel et des saumures constitue; au niveau mondial, un véritable défi .
Il est possible de mettre en place des normes qui permettent de ne pas rejeter les saumures dans la mer après le procédé de dessalement afin de ne pas modifier le milieu. Des procédés qui permettent de drainer puis de traiter ces résidus peuvent être développés.
La Belgique est aussi concernée ; voir ICI
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Source : Ressources hydriques : Dessaler l’eau de mer, oui mais à quel prix ? & Le dessalement de l’eau de mer : quels impacts sur l’environnement ?
