Pierre Sonveaux, chercheur Ă lâInstitut de recherche expĂ©rimentale et clinique de lâUCLouvain, et son Ă©quipe, dont la post-doctorante Tania Capeloa, ont identifiĂ© que le mĂ©sylate de mĂ©toquinone, commercialisĂ© sous le nom MitoQ permettrait dâĂ©viter dans 80% des cas, lâapparition de mĂ©tastases et dâĂ©viter, dans 75% des cas, la rechute locale du cancer du sein humain. Pour lâinstant, ces rĂ©sultats prometteurs ont Ă©tĂ© obtenus chez la souris.
Le MitoQ est basĂ© sur l’antioxydant naturel Coenzyme Q10 mais il cible, quant Ă lui, les mitochondries Ă l’intĂ©rieur des cellules.
Proche parente de la vitamine K par sa structure chimique, la coenzyme Q10 (CoQ10) est aussi un antioxydant, c’est-Ă -dire qu’elle protĂšge l’organisme des dommages causĂ©s par les radicaux libres (stress oxydatif).
Le coenzyme Q10, qui agit comme une vitamine dans lâorganisme, active la production d’Ă©nergie sur le plan cellulaire. Tous les processus physiologiques qui exigent une dĂ©pense Ă©nergĂ©tique ont besoin de CoQ10. Elle est d’ailleurs prĂ©sente dans tout l’organisme, notamment dans le cĆur, dans les muqueuses des gencives et de lâestomac, dans les tissus de tous les organes qui jouent un rĂŽle dans le systĂšme immunitaire, dans le foie, les reins et la prostate. D’oĂč son autre nom dâ« ubiquinone » (qui a la mĂȘme Ă©tymologie que le mot « ubiquité », qui veut dire « omniprĂ©sence »).
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