🇲🇦-Alerte : rĂ©sidents “touristes” au Maroc sous la loupe … du fisc

Si la grande transhumance des retraités européens du début des années 2000 vers Marrakech et Agadir est quelque peu retombée, de nombreuses personnes (professions libérales, indépendants et depuis peu, des travailleurs nomades), continuent de miser sur le Maroc pour son attractivité fiscale mais aussi pour le coût de la vie, bien plus bas qu’en Europe.

Mais UNE CARTE DE SÉJOUR NE VAUT PAS UNE RÉSIDENCE FISCALE AU REGARD DE LEURS PAYS D’ORIGINE.

Alors qu’ils se croyaient protégés par leur domiciliation marocaine, certains ont reçu des notifications leur demandant de régulariser leur situation. 

Le régime d’imposition des pensions de retraite d’origine étrangère, appliqué au Maroc, est en effet très attractif avec un abattement automatique de 40% en plus d’une autre décote substantielle si le montant intégral de la pension est transféré en dirhams non convertibles, assure Fabrice Goguel, conseil fiscal basé à Marrakech.

Mais parmi ces «touristes» de longue durée qui choisissent de s’installer au Maroc, certains n’y viennent pas que pour le soleil.

Sans l’avouer, ils espèrent aussi y trouver une planque fiscale grâce à leur «nouvelle» domiciliation.

«Ceux-là ont tout faux», prévient Frédéric Elbar, conseil en fiscalité internationale et associé chez Maghreb Consulting.

Le fait de se voir délivrer une carte de séjour ou un certificat d’immatriculation par les autorités marocaines ne vaut pas résidence fiscale aux yeux du pays de départ, précise-t-il.

Mieux, poursuit le fiscaliste, ces personnes peuvent régulièrement payer leurs impôts au Maroc tout en étant toujours considérés comme résident fiscaux dans leur pays d’origine.

D’ailleurs, beaucoup de ces «expats» et d’ex-MRE réinstallés au Maroc sont en train de le découvrir à leurs dépens.

Source : ImpĂ´ts : le tourisme fiscal sous haute surveillance – LesEco.ma

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