Les migrants seront « filtrés » à leur entrée dans l’Union européenne.
Les ressortissants de pays dont le taux de reconnaissance du statut de réfugié est inférieur à 20% comme le Maroc, la Tunisie et le Bangladesh, seront orientés vers une « procédure à la frontière« .
Voici en bref quelques mesures clés du Pacte migratoire adopté par le Parlement européen :
1.Filtrage des migrants : Les migrants seront soumis à des contrôles d’identification et de sécurité à leur entrée dans l’Union européenne, pouvant durer jusqu’à sept jours. 2.Procédures d’asile : Les demandeurs d’asile seront orientés vers des procédures d’asile classiques ou accélérées, ou renvoyés dans leur pays d’origine ou de transit. 3.Enregistrement biométrique : Les pays d’arrivée seront chargés de prendre les empreintes digitales, la photo du visage et les documents d’identité des demandeurs d’asile et des migrants, dès l’âge de six ans, et de les introduire dans la base de données Eurodac. 4.Pays tiers sûr : Les États membres pourront prendre en compte la notion de « pays tiers sûr » où le demandeur est passé et où il aurait déjà pu déposer une demande de protection. 5.Procédures à la frontière : Les ressortissants de pays avec un taux de reconnaissance du statut de réfugié inférieur à 20% seront orientés vers une « procédure à la frontière » avec une durée maximale de six mois. 6.Solidarité obligatoire : Un mécanisme de solidarité obligatoire sera instauré, incluant des relocalisations des demandes d’asile, des financements ou un soutien opérationnel aux frontières.7.Estimation des relocalisations : Il est établi un minimum de 30 000 relocalisations par an, avec une compensation financière de 20 000 euros par demandeur d’asile non relocalisé. Ces mesures visent à harmoniser les politiques migratoires au sein de l’UE tout en assurant une gestion efficace et solidaire des flux migratoires. |