La Belgique nâa jamais Ă©tĂ© un empire, mais elle a longtemps cohabitĂ© avec un empire financier, la SociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale de Belgique.
Des mines du Kantaga Ă lâacier Wallon, des centrales nuclĂ©aires Ă la banque, la sociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale Ă©tait une pieuvre, insatiable et incontournable.
Mais cet empire sâest Ă©croulĂ© un beau matin de janvier 1988. Une page sâest tournĂ©e sur le capitalisme de papa.
Mensonge, orgueil, coup dâĂ©clat, lâOPA sur la gĂ©nĂ©rale de Belgique Ă tout dâun film hollywoodien.
Cette histoire peut nous sembler lointaine.
Pourtant la fin de la sociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale de Belgique nous influence encore beaucoup aujourdâhui.
Câest le cas par exemple dans le dossier de la prolongation des centrales nuclĂ©aires. Ces centrales Ă©taient la propriĂ©tĂ© de Tractebel qui Ă©tait, jusquâen 1988 lâune des trĂšs nombreuses filiales de la sociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale de Belgique. Avec cette OPA Tractebel va passer dans les mains françaises, Suez devenue depuis Engie.
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Source : 1988, quand Suez a rachetĂ© la Belgique. LâOPA sur la GĂ©nĂ©rale de Belgique. – rtbf.be