Celle-ci inclut également le séjour dans les pays où la transmission du virus est locale, ainsi que toute personne ayant voyagé à l’étranger à savoir :
1- toute personne présentant une infection respiratoire aiguë (IRA):
* et ayant voyagé ou séjourné dans un pays enregistrant une transmission communautaire ou locale du virus, dans les 14 jours précédant l’apparition des symptômes ;
* ou était en contact avec un cas confirmé d’infection par le Sras-Cov-2, deux jours avant et pendant que ce dernier était symptomatique.Notons que les pays de transmission communautaire du virus à l’heure actuelle sont la Chine, la Corée du Sud, l’Iran, l’Italie et Singapour.
Les pays de transmission locale du virus sont pour l’instant la France, l’Allemagne, l’Espagne, la Suisse, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la Belgique, la Norvège, la Suède et le Japon.
2- toute personne hospitalisée pour pneumonie non expliquée par d’autres étiologies possibles et, ayant voyagé ou séjourné à l’étranger, dans les 14 jours précédant l’apparition des symptômes.
3- tout professionnel de santé exerçant dans un hôpital où un cas de COVID-19 est pris en charge, ou dans un laboratoire ayant manipulé des prélèvements d’un cas confirmé de COVID-19, qui présente une pneumonie sans signes en faveur d’autres étiologies possibles.
4- toute survenue de cas groupés d’infections respiratoires aiguës graves, avec ou sans notion de voyage ou de contact avec un cas confirmé de COVID-19, doit être signalé et investigué.
En effet, de multiples inconnues résident encore sur le mode de propagation du virus. Les chercheurs doivent notamment déterminer si ce dernier peut se transmettre lorsqu’une personne infectée ne présente pas encore de symptômes soit parce que :
– elle est encore en période d’incubation ou
– son corps ne développera tout simplement pas la maladie, personne qualifiée alors de un “porteur sain”.
Source : Coronavirus: Le Maroc élargit la définition des cas suspects