Bonne fête à tous nos amis musulmans dans le monde !
L’Aïd al-Adha, également appelée fête du sacrifice, est l’une des célébrations les plus importantes du calendrier musulman.
Commémorant la soumission d’Ibrahim (Abraham) à la volonté de Dieu, cette fête est marquée par le sacrifice d’un mouton, rappelant le sacrifice que Dieu a demandé à Ibrahim.
Au Maroc, l’Aïd al-Adha revêt une importance particulière, mêlant traditions ancestrales, valeurs de partage et de solidarité, et une effervescence collective palpable à travers tout le pays.
À quelques jours de l’Aïd al-Adha, le Maroc s’est mis à vibrer au rythme des préparatifs.
Les marchés aux bestiaux, appelés « souks », deviennent les lieux les plus fréquentés, où les familles choisissent avec soin le mouton à sacrifier.
Les critères de sélection de l’animal sont stricts : l’âge, la santé, et l’apparence du mouton sont minutieusement évalués.
Les préparatifs ne se limitent pas à l’achat du mouton. Les foyers procèdent également à un grand nettoyage des maisons, repeignant les murs et réorganisant les meubles pour accueillir dignement cette fête sacrée.
Le jour de l’Aïd al-Adha commence par une prière collective à la mosquée, où les fidèles, vêtus de leurs plus beaux atours, se rassemblent pour la prière de l’Aïd.
Après la prière, le moment tant attendu du sacrifice a lieu.
La viande est ensuite partagée en trois parts : une pour la famille, une pour les amis et voisins, et une pour les nécessiteux, symbolisant ainsi le partage et la générosité.
Les traditions culinaires occupent une place centrale durant cette fête.
Parmi les mets incontournables, on retrouve le « méchoui« , un mouton rôti entier, cuit lentement dans un four traditionnel en terre cuite, qui fond littéralement en bouche.
Le « kouzi« , un plat à base de viande d’agneau, de légumes et d’épices, est également très prisé.
Les douceurs sucrées comme les « ghriba » et les « chebakia » viennent clore ces festins en apothéose.
Les brochettes d’agneau, marinées aux épices et grillées, sont également très populaires, tout comme la « tanjia« , un plat emblématique de Marrakech, consistant en une jarre en terre cuite remplie de viande d’agneau marinée, cuite lentement dans les cendres chaudes d’un four traditionnel.
Au-delà des festins et des célébrations familiales, l’Aïd al-Adha est avant tout une fête de partage et de solidarité.
Les associations caritatives et les initiatives individuelles se multiplient pour venir en aide aux plus démunis.
La distribution de la viande de sacrifice aux familles dans le besoin est une tradition bien ancrée, permettant à chacun de célébrer dignement cette fête.
Cette période est également propice aux dons et aux actes de bienfaisance, renforçant ainsi les liens sociaux et communautaires.
Cependant, les modes de célébration varient.
Certains préfèrent combiner tradition et confort en célébrant dans des hôtels, tandis que d’autres choisissent de ne pas participer en raison de contraintes financières ou de convictions personnelles.
Quelles que soient les différences, l’essence de l’Aïd al-Adha reste dans le partage familial et la solidarité communautaire.
Source : Aïd Al-Adha entre traditions et nouvelles tendances | le360.ma & Les Marocains et Aïd Al-Adha, c’est une histoire et des recettes de dix siècles & À l’aube de l’Aïd al-Adha au Maroc : entre préparatifs et traditions