Le numéro 20 de la rue Neuve est en chantier. Il offre cependant un spectacle si pas saisissant, en tout cas interpellant.
De part et d’autre, des fresques s’exposent aux regards. Elles sont une dizaine, la plupart d’inspiration bruegelienne et assez bien conservées malgré leur pâleur.
La première, sur la droite, a pour dĂ©cor une cuisine oĂą plusieurs personnes en habits d’époque prĂ©parent ce qui semble ĂŞtre un grand repas. Un proverbe, en rouge et noir, est clairement lisible mais incomplet, rattrapĂ© par la brique et le ciment : “Ne fais pas de ton four un bonnet, ni de ton…” (ni de ton ventre un jardinet, ndlr).
Un marché aux oiseaux, un fournil, des moines…
Sur les autres fresques, on peut admirer, ici, un marché aux oiseaux, là un fournil avec ses boulangers, plus loin un marché aux poissons, un vendeur de viandes avec sa vache, des moines trappistes en train de brasser une bière, des forgerons… Des tableaux déclinés souvent sur le ton de l’humour…
Cachés sous les parois et les lambris du magasin Celio, ceux-ci viennent de refaire surface. On remercie les ouvriers du chantier qui les ont mis à nu.
Mais d’où peuvent bien provenir ces réalisations ? Qui a bien pu les peindre ?
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