Vu que les broyeurs Ă mĂ©taux wallons sont les plus gros Ă©metteurs de PCB dâEurope, se pose la lĂ©gitime question de lâimpact de ces polluants toxiques sur la santĂ© des populations.
Cette question, la RĂ©gion wallonne se lâest posĂ©e avant nous.
Pour rappel, certains PCB sont classĂ©s comme cancĂ©rigĂšnes avĂ©rĂ©s et dâautres probables. Ce sont aussi des perturbateurs endocriniens et ils peuvent persister dans lâenvironnement pendant plusieurs centaines dâannĂ©es.
Les autoritĂ©s publiques ont modifiĂ© les permis des entreprises en leur fixant les normes les plus strictes dâEurope. Elles ont analysĂ© ce qui sortait des cheminĂ©es, ce qui retombait dans les poussiĂšres. Elles ont Ă©tudiĂ© des choux, des mousses et des Ćufs.
Et Ă chaque fois, le constat est le mĂȘme : il y a une dĂ©gradation environnementale aux PCB dans lâenvironnement proche des broyeurs. En imaginant et en modĂ©lisant des scĂ©narios thĂ©oriques dâexposition, la Wallonie a conclu Ă un risque modĂ©rĂ© ou une toxicitĂ© chronique.
En coulisse, certains acteurs proches du dossier parlent dâun « enterrement de premiĂšre classe« . Les propos sont durs. Mais, plusieurs documents publics Ă©tayent leur propos.
….
La RĂ©gion a donc prĂ©fĂ©rĂ© Ă©liminer les sources de PCB en forçant les entreprises Ă sâĂ©quiper de filtres pour abattre les polluants Ă la sortie des cheminĂ©es des broyeurs. Mais, est-ce suffisant pour protĂ©ger une population ? Plusieurs professionnels de la SantĂ© ne le pensent pas.
On verra plus loin leurs points de vue……