OrganisĂ© chaque annĂ©e dans le cadre de la cĂ©lĂ©bration de lâAĂŻd Al-Adha, le Carnaval de Boujloud est lâoccasion de revivifier et de perpĂ©tuer un rituel ancestral.
Des danses exĂ©cutĂ©es par des hommes dĂ©guisĂ©s en peau de mouton, arborant un masque, gĂ©nĂ©ralement une gueule de mouton, ornĂ©s de cornes et avec des pattes de mouton collĂ©es Ă la main⊠telle est lâambiance de cette fĂȘte populaire transmise de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration.
«Boujloud» (homme de peaux) sillonne les diffĂ©rents quartiers dâAgadir tout au long de la journĂ©e, accompagnĂ© dâautres individus dĂ©guisĂ©s, ou dâun groupe dâenfants dont la tĂąche consiste essentiellement Ă collecter des dons et de lâargent auprĂšs du public.
Bilmawen ou Boujloud (en chleuh: ⎱â”â”â”⎰┥┠⎱â”⎷â”⎰┥┠Bilmawen budmawen, en arabe: ŰšÙŰŹÙÙŰŻ Bujlud) est un festival folklorique traditionnel berbĂšre chleuh organisĂ© chaque annĂ©e Ă l’occasion de Tafaska (AĂŻd Al-Adha pour les berbĂšres) dans le Souss et le Haut-Atlas occidental, principalement dans les villes de Dcheira et Inezgane, dans la banlieue d’Agadir.
Le carnaval Ă©tait Ă l’origine une pratique Ă dimension religieuse, un rite religieux, ou qui, du moins, avait une dimension spirituelle et qui s’est transformĂ©e au fil du temps en une activitĂ© basĂ©e sur le dĂ©guisement et le masque, pratiquĂ©e Ă des fins festives et comme moyen de s’affranchir des contraintes imposĂ©es, rĂšgles et normes sociales.
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Source : à Agadir, le Carnaval de Boujloud bat son plein | le360.ma