Difficile pour certains agriculteurs de ne plus recourir aux pesticides pour améliorer leur rendement. Pourtant, il existe bien des alternatives pour contrer les nuisibles, sans pour autant impacter les revenus des agriculteurs, ni avoir des effets néfastes sur leur santé et celle des consommateurs.
Aujourd’hui, de l’avis de tous les professionnels du secteur, l’activité agricole marocaine reste en effet dépendante de l’utilisation des pesticides.
Pour limiter les risques, l’agriculture bio a été Instaurée en 2011 par le ministère de l’Agriculture dans le cadre du plan Maroc Vert et avait pour objectif d’atteindre 40.000 hectares de cultures biologiques en 2020, selon les standards européens et marocains.
A terme, seulement 9.850 hectares sont aptes à la production de cultures bio. 80% de la production est localisée dans cinq grandes régions à savoir Casablanca, Rabat, Marrakech, Agadir et Guelmim.
Mais, contrairement à une idée reçue, l’agriculture biologique peut, elle aussi, recourir aux pesticides sauf que les substances doivent être d’origine naturelle (cuivre, soufre…), qui se dégradent plus vite que les pesticides chimiques, partent avec la pluie ou le soleil…
Plusieurs associations militent pour l’instauration d’une culture bio par la mise en place d’une commission nationale du Bio, l’organisation de séances de formation au profit des agriculteurs marocains et par la mise en place de fermes pilotes du bio.
Le bio est rentré dans les habitudes de consommation partout dans le monde et le Maroc n’est pas en reste.
Certains signes d’intérêt apportés à ce genre de marchandises commencent à se faire sentir chez certains consommateurs.
Source : La culture bio, crĂ©dible comme alternative ? | Consonews – Premier site consommation au Maroc