Dans les villages du Haut Atlas, des installations temporaires ont été montées pour remplacer les établissements détruits.
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Sous une tente, Mohamed Bouyahiani, professeur de français, sâefforce de faire participer ses Ă©lĂšves Ă un exercice dâexpression orale.
« Ils sont encore trÚs marqués, rapporte-t-il. Certains font des cauchemars, sursautent quand ils entendent un camion passer. Ils ont du mal à se concentrer. Il faut déployer de grands efforts pour parvenir à capter leur attention et les motiver. »
Synonyme de retour Ă la normale, la scolarisation des jeunes nâen demeure pas moins un immense dĂ©fi, tant humain que logistique, dans cette rĂ©gion sinistrĂ©e oĂč les hameaux dispersĂ©s dans les massifs de lâAtlas se comptent par milliers.
Plus de 1 000 établissements scolaires ont Ă©tĂ© partiellement ou entiĂšrement dĂ©truits, selon le ministĂšre de lâĂ©ducation nationale, affectant quelque 60 000 élĂšves.
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…Le ministre de lâĂ©ducation nationale, Chakib Benmoussa, a assurĂ© que ces Ă©tablissements seraient reconstruits pour ĂȘtre « prĂȘts lors de la prochaine rentrĂ©e scolaire ».
En attendant, des installations temporaires ont Ă©tĂ© montĂ©es ici et lĂ . Dâici Ă lâhiver, 600 nouvelles « classes tentes » et 800 « classes modulaires » doivent encore ĂȘtre dĂ©ployĂ©es.
Source : Retourner Ă lâĂ©cole aprĂšs le sĂ©isme au Maroc, un immense dĂ©fi humain et logistique