La grande distribution étend son empire sur le commerce bio, sans souci de la terre, des gaz à effet de serre, ou des travailleurs qu’elle emploie.
Le commerce indépendant doit résister, alerte l’auteur de cette tribune, et sauver « l’esprit bio ».
Une charte de « totale biodiversité » pourrait l’y aider.
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Le marché de la distribution des produits bio s’est développé dans la foulée de cette sensibilité écologiste naissante, autour d’un réseau de magasins historiques indépendants, portant des valeurs fortes, telles que la préservation de l’environnement (sols, biodiversité), l’attachement à la production saisonnière, le respect du droit du travail en vigueur, le développement d’une économie locale et solidaire favorisant le lien social plutôt que le profit.
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Qu’il s’agisse d’Intermarché, devenu actionnaire des Comptoirs de la bio en 2018 ; de Carrefour, propriétaire, depuis 2018, de So.bio, chaîne régionale de magasins bio, de Greenweez, leader français de l’e-commerce bio, depuis 2016, et de Bio C’Bon, depuis novembre 2020 ; ou encore du Groupe Casino, propriétaire de l’enseigne Naturalia depuis 2008… Toutes ces enseignes de la grande distribution veulent se faire les champions des prix bas.
Que se passe-t-il dans les coulisses de cette guerre des prix ?
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Source : L’irruption de la grande distribution dans le bio menace son éthique