🇲🇦-Cinéma marocain: la nouvelle vague

Une jeune gĂ©nĂ©ration de cinĂ©astes marocains vient d’Ă©merger au Festival de Cannes oĂą trois d’entre eux ont Ă©tĂ© primĂ©s dans des sections parallèles, une nouvelle vague qui prĂ©figure un renouveau du 7e art au Maroc.

“Les films marocains projetĂ©s Ă  Cannes figurent parmi les meilleurs de l’histoire du cinĂ©ma au Maroc”, dĂ©clare Ă  l’AFP le critique marocain Bilal Marmid qui a couvert la quinzaine cannoise.

La jeune rĂ©alisatrice de 32 ans Asmae El Moudir a obtenu le prix convoitĂ© de la mise en scène dans la sĂ©lection Un Certain Regard, avec “Kadib Abyad” (“La Mère de Tous les Mensonges“)….

C’est Ă  Casablanca Ă©galement que Kamal Lazraq, 38 ans, a plantĂ© le dĂ©cor de son premier long-mĂ©trage: “Les Meutes, prix du jury dans la mĂŞme sĂ©lection Un Certain Regard….

Zineb Wakrim, une apprentie rĂ©alisatrice de 22 ans qui a reçu avec son court-mĂ©trage “Ayyur” (“Lune” en amazigh, la langue berbère) le 3e prix de la Cinef, dĂ©diĂ© aux films d’Ă©cole de cinĂ©ma….

Le cinĂ©ma marocain a Ă©clos dans les annĂ©es 1970-80 avec la prĂ©sentation par quelques cinĂ©astes d’Ĺ“uvres novatrices et puissantes, Ă  l’image de Mustapha Derkaoui (“De quelques Ă©vĂ©nements sans signification”, 1974), Ahmed Bouanani (“Le Mirage“, 1980) ou encore Ahmed Maanouni (“Alyam Alyam“, 1978).

Ces deux dernières dĂ©cennies, d’autres rĂ©alisateurs — comme Faouzi BensaĂŻdi (“Mille mois“, 2003), Nabil Ayouch (“Les Chevaux de Dieu“, 2012) ou rĂ©cemment Maryam Touzani (“Le Bleu du Caftan, 2022″) — se sont distinguĂ©s mais plutĂ´t Ă  titre individuel sans dynamique d’ensemble.

Le Maroc cherche Ă  soutenir et valoriser son cinĂ©ma, avec un budget annuel d’aides publiques Ă  la production de 60 millions de dirhams (environ 5,5 millions d’euros) depuis 2012.

Source : CinĂ©ma marocain: la nouvelle vague | RTL Info

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